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Artemis I : le décollage de la méga-fusé

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La Nasa a donné des nouvelles de son puissant lanceur, le SLS, qui était prêt à décoller du Centre spatial Kenney en Floride, lundi 29 août, à 14 h 33. La nouvelle date annoncée pour le vol d'Artemis I est ce samedi 3 septembre, à 14 h 17 heure locale, soit 20 h 17 en France métropolitaine. La fenêtre de tir se refermera deux heures plus tard. Et si, les conditions ne seront toujours pas réunies pour un décollage, un nouvel essai sera mené le 5 septembre. 

MàJ : l'Agence spatiale informe que les prévisions météo sont pour l'instant favorables à 60 % pour samedi, et à 70 % pour lundi. La Nasa précise qu'il n'y aura pas de tir le dimanche car cela ferait déployer les panneaux solaires d'Orion en « zone d'éclipse », c'est-à-dire dans l'ombre de la Terre, ce qui est trop risqué. Et « si la mission décolle samedi, elle durera 37 jours, avec un amerrissage d'Orion le 11 octobre ». 

Lundi 29 août, le compte à rebours a été arrêté 40 minutes avant le décollage prévu, quand les équipes ont constaté que le moteur 3 ne se refroidissait pas suffisamment et qu'il y avait aussi une fuite d'hydrogène sur ce qu'ils appellent « la boite de purge ». Les ingénieurs ont dû « géré la fuite en ajustant manuellement les débits de propulseur ». Les prochains jours seront donc passés à revoir ces éléments et notamment la procédure de remplissage des réservoirs, précise la Nasa : « une procédure similaire à celle qui a été effectuée avec succès lors du Green Run au Stennis Space Center dans le Mississippi ». Les tests sur les refroidissements des moteurs seront aussi effectués plus tôt. 

MàJ : La Nasa a donné plus de détails dans la nuit de jeudi à vendredi 2 septembre au sujet du moteur 3. Il y a désormais la quasi-certitude que le capteur de température du moteur est défaillant et le moteur avait bien atteint la bonne température. L'anomalie serait donc qu'une fausse alerte mais l'équipe « hydrogène » refroidira quand même plus tôt les lignes d'approvisionnement. Il y avait aussi un souci de fuite d'hydrogène liquide à l'interface entre le lanceur et le pas de tir, elle a été réparée. On avait aussi remarqué une fissure dans la mousse isolante dans « l'interstage » (structure entre les deux étages). Des débris de mousse pourraient heurter les boosters mais la Nasa a jugé ce problème comme secondaire.

Nous ne manquerons pas une miette de ce spectacle qui s'annonce spectaculaire et historique, marquant le coup d'envoi des missions Artemis (humains sur la Lune et Mars) et du retour de l’être humain sur un autre monde que la Terre.


Artemis I est le premier volet de l'ambitieuse mission du même nom (sœur d'Apollon) qui vise à renvoyer des terriens à la surface de la Lune, 50 ans après la fin du programme Apollo. Ces séjours prévus à l'horizon 2025 ne seront que des étapes sur le chemin qui doit conduire des êtres humains jusqu'à Mars au cours de la prochaine décennie.

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La Nasa a donné des nouvelles de son puissant lanceur, le SLS, qui était prêt à décoller du Centre spatial Kenney en Floride, lundi 29 août, à 14 h 33. La nouvelle date annoncée pour le vol d'Artemis I est ce samedi 3 septembre, à 14 h 17 heure locale, soit 20 h 17 en France métropolitaine. La fenêtre de tir se refermera deux heures plus tard. Et si, les conditions ne seront toujours pas réunies pour un décollage, un nouvel essai sera mené le 5 septembre. 

MàJ : l'Agence spatiale informe que les prévisions météo sont pour l'instant favorables à 60 % pour samedi, et à 70 % pour lundi. La Nasa précise qu'il n'y aura pas de tir le dimanche car cela ferait déployer les panneaux solaires d'Orion en « zone d'éclipse », c'est-à-dire dans l'ombre de la Terre, ce qui est trop risqué. Et « si la mission décolle samedi, elle durera 37 jours, avec un amerrissage d'Orion le 11 octobre ». 

Lundi 29 août, le compte à rebours a été arrêté 40 minutes avant le décollage prévu, quand les équipes ont constaté que le moteur 3 ne se refroidissait pas suffisamment et qu'il y avait aussi une fuite d'hydrogène sur ce qu'ils appellent « la boite de purge ». Les ingénieurs ont dû « géré la fuite en ajustant manuellement les débits de propulseur ». Les prochains jours seront donc passés à revoir ces éléments et notamment la procédure de remplissage des réservoirs, précise la Nasa : « une procédure similaire à celle qui a été effectuée avec succès lors du Green Run au Stennis Space Center dans le Mississippi ». Les tests sur les refroidissements des moteurs seront aussi effectués plus tôt. 

MàJ : La Nasa a donné plus de détails dans la nuit de jeudi à vendredi 2 septembre au sujet du moteur 3. Il y a désormais la quasi-certitude que le capteur de température du moteur est défaillant et le moteur avait bien atteint la bonne température. L'anomalie serait donc qu'une fausse alerte mais l'équipe « hydrogène » refroidira quand même plus tôt les lignes d'approvisionnement. Il y avait aussi un souci de fuite d'hydrogène liquide à l'interface entre le lanceur et le pas de tir, elle a été réparée. On avait aussi remarqué une fissure dans la mousse isolante dans « l'interstage » (structure entre les deux étages). Des débris de mousse pourraient heurter les boosters mais la Nasa a jugé ce problème comme secondaire.

Nous ne manquerons pas une miette de ce spectacle qui s'annonce spectaculaire et historique, marquant le coup d'envoi des missions Artemis (humains sur la Lune et Mars) et du retour de l’être humain sur un autre monde que la Terre.


Artemis I est le premier volet de l'ambitieuse mission du même nom (sœur d'Apollon) qui vise à renvoyer des terriens à la surface de la Lune, 50 ans après la fin du programme Apollo. Ces séjours prévus à l'horizon 2025 ne seront que des étapes sur le chemin qui doit conduire des êtres humains jusqu'à Mars au cours de la prochaine décennie.

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