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Au Sénégal, la phase 2 du projet gazier

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Selon Macky Sall, cette deuxième phase, qui nécessitera un investissement de 5 milliards de dollars, devrait permettre d’atteindre une production de 10 millions de tonnes de gaz en 2030.Alors que la première phase du projet gazier Grand-Tortue Ahmeyim (GTA) est achevée à 80 %, le président Macky Sall anticipe d’ores et déjà l’étape suivante, laquelle devrait démarrer entre 2024 et 2025. « Dans la phase 2, qui viendra immédiatement après la phase 1, nous prévoyons de produire 5 millions de tonnes de gaz [en 2027], avec l’objectif d’atteindre 10 millions de tonnes de gaz [en 2030] », a déclaré  Macky Sall lors d’une rencontre consacrée au secteur des hydrocarbures et de l’énergie en général, à Dakar le 1er septembre. Selon le président sénégalais, cette deuxième étape nécessitera des investissements d’environ 5 milliards de dollars.Ce projet, développé par le britannique BP ainsi que l’américain Kosmos Energy, devrait permettre au Sénégal, à l’issue de la phase 1, de produire 2,5 millions de tonnes de gaz par an à partir de la fin de 2023. Une unité flottante de production, de stockage et de déchargement – bâtiment conçu pour les hydrocarbures produits en mer – devrait quitter la Chine pour rejoindre le site d’ici à la fin de l’année, a annoncé lors de la même conférence Gordon Birrell, vice-président exécutif de BP chargé de la production et des opérations.« Nous travaillons également avec le gouvernement mauritanien pour trouver la voie de développement la plus intéressante pour le champ gazier de BirAllah », a-t-il dit. » Avec le gouvernement, ici [au Sénégal], nous sommes en dialogue approfondi pour explorer le développement d’un projet national de gaz à usage domestique appelé Yakaar », a ajouté le vice-président de BP.Sangomar, autre projet pétro-gazier attendu depuis longtemps, devrait également commencer à produire au cours du second semestre de 2023. La société australienne Woodside détient 82 % du champ en cours de développement au large des côtes sénégalaises, le reste appartenant à la compagnie pétrolière nationale Petrosen, Selon Shiva McMahon, vice-présidente exécutive de Woodside pour les opérations internationales, le projet serait déjà achevé à 60 %.La phase 2 de Sangomar nécessiterait des investissements d’une valeur de 2,5 milliards de dollars et devrait produire environ 100 000 barils de pétrole par jour, sans que plus de précisions sur le calendrier ne soient dévoilées.Dans une récente interview à Jeune Afrique, Mamadou Fall Kane, conseiller du chef de l’État dans le domaine de l’énergie et secrétaire général adjoint du Comité d’orientation stratégique pour le pétrole et le gaz (Cos-Petrogaz), estimait que les recettes directes pour le Sénégal pourraient atteindre, à partir de 2030, jusqu’à 400 milliards de francs CFA (605 millions de dollars).








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Selon Macky Sall, cette deuxième phase, qui nécessitera un investissement de 5 milliards de dollars, devrait permettre d’atteindre une production de 10 millions de tonnes de gaz en 2030.Alors que la première phase du projet gazier Grand-Tortue Ahmeyim (GTA) est achevée à 80 %, le président Macky Sall anticipe d’ores et déjà l’étape suivante, laquelle devrait démarrer entre 2024 et 2025. « Dans la phase 2, qui viendra immédiatement après la phase 1, nous prévoyons de produire 5 millions de tonnes de gaz [en 2027], avec l’objectif d’atteindre 10 millions de tonnes de gaz [en 2030] », a déclaré  Macky Sall lors d’une rencontre consacrée au secteur des hydrocarbures et de l’énergie en général, à Dakar le 1er septembre. Selon le président sénégalais, cette deuxième étape nécessitera des investissements d’environ 5 milliards de dollars.Ce projet, développé par le britannique BP ainsi que l’américain Kosmos Energy, devrait permettre au Sénégal, à l’issue de la phase 1, de produire 2,5 millions de tonnes de gaz par an à partir de la fin de 2023. Une unité flottante de production, de stockage et de déchargement – bâtiment conçu pour les hydrocarbures produits en mer – devrait quitter la Chine pour rejoindre le site d’ici à la fin de l’année, a annoncé lors de la même conférence Gordon Birrell, vice-président exécutif de BP chargé de la production et des opérations.« Nous travaillons également avec le gouvernement mauritanien pour trouver la voie de développement la plus intéressante pour le champ gazier de BirAllah », a-t-il dit. » Avec le gouvernement, ici [au Sénégal], nous sommes en dialogue approfondi pour explorer le développement d’un projet national de gaz à usage domestique appelé Yakaar », a ajouté le vice-président de BP.Sangomar, autre projet pétro-gazier attendu depuis longtemps, devrait également commencer à produire au cours du second semestre de 2023. La société australienne Woodside détient 82 % du champ en cours de développement au large des côtes sénégalaises, le reste appartenant à la compagnie pétrolière nationale Petrosen, Selon Shiva McMahon, vice-présidente exécutive de Woodside pour les opérations internationales, le projet serait déjà achevé à 60 %.La phase 2 de Sangomar nécessiterait des investissements d’une valeur de 2,5 milliards de dollars et devrait produire environ 100 000 barils de pétrole par jour, sans que plus de précisions sur le calendrier ne soient dévoilées.Dans une récente interview à Jeune Afrique, Mamadou Fall Kane, conseiller du chef de l’État dans le domaine de l’énergie et secrétaire général adjoint du Comité d’orientation stratégique pour le pétrole et le gaz (Cos-Petrogaz), estimait que les recettes directes pour le Sénégal pourraient atteindre, à partir de 2030, jusqu’à 400 milliards de francs CFA (605 millions de dollars).








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