Le journaliste de football Tim Vickery a déclaré à Sky News qu'il y avait des gens qui essayaient de sauter des ponts sur le bus transportant l'équipe nationale argentine alors que des millions de personnes se rassemblaient dans la capitale.

Un défilé de bus en plein air pour les héros argentins de la Coupe du monde a dû être annulé alors que les célébrations sombraient dans le chaos.

Le capitaine argentin Lionel Messi et ses coéquipiers sont plutôt montés à bord d'hélicoptères pour un survol de la capitale Buenos Aires, que le gouvernement a présenté comme une parade aérienne.

Certains fans qui avaient attendu des heures pour le défilé se sont ensuite affrontés avec la police anti-émeute alors que la violence menaçait d'éclipser l'événement.

"Les champions du monde survolent tout le parcours en hélicoptère car il était impossible de continuer par voie terrestre en raison de l'explosion du bonheur des gens", a écrit Gabriela Cerruti, porte-parole du président Alberto Fernandez sur les réseaux sociaux.

Les joueurs n'ont pas pu se rendre au monument central de l'obélisque de Buenos Aires comme prévu en raison de l'affluence, estimée à quatre millions de personnes par les médias locaux citant des sources policières.

Le bus avançait lentement depuis plus de quatre heures avant que le défilé ne soit annulé.

Le président argentin avait décrété mardi une fête nationale pour que le pays puisse célébrer la victoire de la Coupe du monde.

Le journaliste de football Tim Vickery a déclaré à Sky News que "des millions" avaient bordé les rues de la capitale et qu'il "pensait que cela pourrait mal tourner" avant l'annulation du défilé.

"Alors que le bus de l'équipe passait sous les ponts, il y avait des gens de ces ponts qui essayaient de sauter dans le bus.

"Le bus ne pouvait tout simplement pas avancer, il y avait trop de monde, alors ils ont finalement été contraints de prendre la décision d'abandonner la ligne de bus", a déclaré Vickery.

Il a ajouté : "Il semble que c'était l'option la plus sûre car elle avait vraiment trop l'air."

Les fans en fête ont envahi les autoroutes, les avenues et les voies d'accès à la capitale alors que les températures montaient à 30 ° C.

Des milliers de personnes avaient installé leur camp depuis mardi matin à l'obélisque qui est le site traditionnel des célébrations.

Après avoir survolé les points clés de Buenos Aires où les supporters s'étaient rassemblés, les hélicoptères transportant les joueurs sont retournés au siège de la Fédération argentine de football (FA) à l'extérieur de la capitale.

Le président de l'association, Claudio Tapia, a blâmé les forces de l'ordre pour le changement de plans.

"Ils ne nous laissent pas saluer toutes les personnes qui étaient à l'obélisque, les mêmes agences de sécurité qui nous ont escortés ne nous permettent pas d'avancer", a-t-il déclaré.

"Mille excuses au nom de tous les joueurs champions. Dommage."