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Covid-19 : deux premiers vaccins adaptés

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Une nouvelle campagne de vaccination de rappel contre le Covid-19 pour les personnes fragiles cet automne,Sans doute pas celui utilisé jusqu’à présent. De nouveaux produits, censés être plus efficaces contre le variant Omicron qui domine le paysage viral depuis fin 2021, sont tout proches d’être autorisés. Afin un grand espoir : qu’ils bloquent davantage l’infection et la transmission du virus que ceux actuels. Ce jeudi, l’Agence européenne des médicaments (EMA) a donné son feu vert à l’utilisation des vaccins de Pfizer/BioNTech et de Moderna « bivalents » et adaptés à Omicron BA.1, c’est-à-dire dont la composition est basée à la fois sur la souche d’origine du virus et sur ce variant. La technologie à ARN messager a un grand avantage : elle permet de « s’adapter » en quelques semaines. Ceux deux nouveaux vaccins « peuvent élargir la protection contre différents variants et devraient donc aider à maintenir une protection optimale contre le Covid-19 à mesure que le virus évolue », a indiqué l’EMA. Celui mis au point par Moderna a déjà été autorisé mi-août au Royaume-Uni, et la distribution doit y débuter ces prochains jours. Recommandations de la HAS attendues le 5 septembre En France, la Commission Technique des Vaccinations (CTV) de la Haute Autorité de santé (HAS) a été officiellement saisie ce mardi pour avis concernant ces mêmes vaccins de Moderna et de Pfizer/BioNTech adaptés à BA.1. La HAS va ensuite se réunir en formation collégiale lundi 5 septembre afin d’émettre ses recommandations, a indiqué à La Dépêche la Pr Élisabeth Bouvet, présidente de la CTV. Celles-ci sont généralement suivies par le gouvernement. Dans un second temps, « à l’automne » mais à une date encore indéterminée, les autorités sanitaires européennes et françaises auront à se prononcer sur les vaccins adaptés à BA.4 et BA.5. Ce dernier est largement majoritaire outre-Atlantique mais aussi en Europe depuis le mois de juin, et on voit mal quel variant pourrait le remplacer à court terme. Les États-Unis ont préféré « enjamber » l’étape BA.1, afin que les produits utilisés ciblent la souche dominante du virus et soient potentiellement encore plus efficaces. Mercredi, la Food and Drug administration (FDA) américaine a donc donné son feu vert à l’utilisation des vaccins de Pfizer/BioNTech et de Moderna adaptés à Omicron BA.4 et BA.5. Pas encore de données cliniques chez l’Homme Cette rapidité d’autorisation comporte une contrepartie : les essais cliniques chez l’homme n’ont pas encore pu être réalisés pour ces candidats vaccins adaptés à BA.4/5, donc on manque de données précises confirmant leur gain d’efficacité. Ils « devraient apporter une protection accrue contre le variant Omicron », estime la FDA, qui s’est notamment basée sur les données cliniques des vaccins précédents. L’EMA pourrait choisir d’attendre d’avoir davantage d’informations pour se prononcer. En France, ces nouveaux produits ne devraient pas être disponibles avant le mois d’octobre, d’après la présidente du nouveau Comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires, Brigitte Autran. « Il ne faut pas attendre [leur] arrivée pour se faire vacciner, ce serait contre-productif et dangereux pour les plus fragiles », exhortait-elle dans Le Parisien le 16 août. Pour le moment, son appel est loin d’être entendu : près de 17 000 personnes reçoivent chaque jour une deuxième dose de rappel de vaccin, au plus bas depuis fin mars.





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Une nouvelle campagne de vaccination de rappel contre le Covid-19 pour les personnes fragiles cet automne,Sans doute pas celui utilisé jusqu’à présent. De nouveaux produits, censés être plus efficaces contre le variant Omicron qui domine le paysage viral depuis fin 2021, sont tout proches d’être autorisés. Afin un grand espoir : qu’ils bloquent davantage l’infection et la transmission du virus que ceux actuels. Ce jeudi, l’Agence européenne des médicaments (EMA) a donné son feu vert à l’utilisation des vaccins de Pfizer/BioNTech et de Moderna « bivalents » et adaptés à Omicron BA.1, c’est-à-dire dont la composition est basée à la fois sur la souche d’origine du virus et sur ce variant. La technologie à ARN messager a un grand avantage : elle permet de « s’adapter » en quelques semaines. Ceux deux nouveaux vaccins « peuvent élargir la protection contre différents variants et devraient donc aider à maintenir une protection optimale contre le Covid-19 à mesure que le virus évolue », a indiqué l’EMA. Celui mis au point par Moderna a déjà été autorisé mi-août au Royaume-Uni, et la distribution doit y débuter ces prochains jours. Recommandations de la HAS attendues le 5 septembre En France, la Commission Technique des Vaccinations (CTV) de la Haute Autorité de santé (HAS) a été officiellement saisie ce mardi pour avis concernant ces mêmes vaccins de Moderna et de Pfizer/BioNTech adaptés à BA.1. La HAS va ensuite se réunir en formation collégiale lundi 5 septembre afin d’émettre ses recommandations, a indiqué à La Dépêche la Pr Élisabeth Bouvet, présidente de la CTV. Celles-ci sont généralement suivies par le gouvernement. Dans un second temps, « à l’automne » mais à une date encore indéterminée, les autorités sanitaires européennes et françaises auront à se prononcer sur les vaccins adaptés à BA.4 et BA.5. Ce dernier est largement majoritaire outre-Atlantique mais aussi en Europe depuis le mois de juin, et on voit mal quel variant pourrait le remplacer à court terme. Les États-Unis ont préféré « enjamber » l’étape BA.1, afin que les produits utilisés ciblent la souche dominante du virus et soient potentiellement encore plus efficaces. Mercredi, la Food and Drug administration (FDA) américaine a donc donné son feu vert à l’utilisation des vaccins de Pfizer/BioNTech et de Moderna adaptés à Omicron BA.4 et BA.5. Pas encore de données cliniques chez l’Homme Cette rapidité d’autorisation comporte une contrepartie : les essais cliniques chez l’homme n’ont pas encore pu être réalisés pour ces candidats vaccins adaptés à BA.4/5, donc on manque de données précises confirmant leur gain d’efficacité. Ils « devraient apporter une protection accrue contre le variant Omicron », estime la FDA, qui s’est notamment basée sur les données cliniques des vaccins précédents. L’EMA pourrait choisir d’attendre d’avoir davantage d’informations pour se prononcer. En France, ces nouveaux produits ne devraient pas être disponibles avant le mois d’octobre, d’après la présidente du nouveau Comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires, Brigitte Autran. « Il ne faut pas attendre [leur] arrivée pour se faire vacciner, ce serait contre-productif et dangereux pour les plus fragiles », exhortait-elle dans Le Parisien le 16 août. Pour le moment, son appel est loin d’être entendu : près de 17 000 personnes reçoivent chaque jour une deuxième dose de rappel de vaccin, au plus bas depuis fin mars.





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