La perquisition de la résidence de l'ancien président des Etats-Unis, lundi 8 août, semble avoir porté ses fruits. Les agents du FBI ont saisi des documents "top secret" au domicile de Donald Trump, en possible violation de la loi sur l'espionnage, selon des documents judiciaires rendus publics vendredi par la justice américaine. Parmi eux, figure un concernant le "président de la France", Emmanuel Macron, sans plus de précisions.
Le mandat de perquisition, qui avait été placé sous scellé, a été rendu public par un juge fédéral de Floride, accompagné d'un inventaire des documents saisis. Les enquêteurs soupçonnent le républicain, avec la détention illégale de documents classifiés, d'avoir violé une loi américaine sur l'espionnage.
De son côté, Donald Trump a assuré dans un communiqué publié dans la journée de vendredi (en anglais) que les documents récupérés par la police étaient "tous déclassifiés". Le milliardaire affirme par ailleurs que les agents du FBI "n'avaient pas besoin de 'saisir' quoi que ce soit". "Ils auraient pu les avoir quand ils le voulaient sans faire de politique et s'introduire à (son domicile à) Mar-a-Lago", a-t-il ajouté.
L'opération, conduite dans la résidence de Donald Trump situé à Mar-a-Lago (Floride), avait provoqué la fureur de ses partisans évoquant une "persécution politique", ainsi que de nombreux ténors républicains.