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Droits de l'homme au Xinjiang: Pékin

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Ce texte de près de 50 pages "est complètement illégal et invalide", a fustigé lors d'une conférence de presse régulière Wang Wenbin, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères. 

"Ce rapport est un ramassis de désinformation et un outil politique au service de la stratégie des Etats-Unis et de l'Occident, qui vise à utiliser le Xinjiang pour entraver (le développement) de la Chine", a-t-il souligné. 

Malgré les pressions de Pékin, le Haut-Commissariat des Nations unies pour les droits de l'homme (HCDH) a publié tard mercredi soir ce rapport très attendu sur la situation dans le Xinjiang. 

Mélange d'entretiens réalisés par ses services et d'informations de première ou de seconde main, il évoque la possibilité de "crimes contre l'humanité" dans la région. 

Le Xinjiang et le reste de la Chine ont longtemps été frappés par des attentats sanglants dont le gouvernement accuse des séparatistes et islamistes ouïghours - le principal groupe ethnique de la région. 

En réponse, les autorités ont lancé depuis quelques années une implacable campagne menée au nom de l'antiterrorisme, avec une police militaire omniprésente, des contrôles d'identité généralisé et un vaste réseau de caméras de surveillance. 

- "Conspiration" -

Des études occidentales accusent Pékin d'avoir interné plus d'un million de Ouïghours et de membres d'autres groupes ethniques musulmans dans des "camps de rééducation", voire d'imposer du "travail forcé" ou des "stérilisations forcées". 

La Chine dénonce des rapports biaisés et parle de "centres de formation professionnelle" destinés à développer l'emploi et à éradiquer l'extrémisme. Elle dément toute "stérilisation forcée", disant uniquement appliquer la politique nationale de limitation des naissances. 

Le rapport de l'ONU ne corrobore pas le chiffre d'un million de personnes mais affirme "qu'une proportion significative" des Ouïghours et membres de minorités musulmanes du Xinjiang ont été internés. 

Il décrit un "schéma de détention arbitraire à grande échelle" dans la région "au moins de 2017 à 2019" dans des établissements placés sous haute sécurité. 

"L'ampleur de la détention arbitraire et discriminatoire de membres des Ouïghours et d'autres groupes à prédominance musulmane (...) peut constituer des crimes internationaux, en particulier des crimes contre l'humanité", indique le rapport. 

Sans surprise, Pékin a condamné les termes employés. 

"Le HCDH a créé de toutes pièces ce rapport, s'appuyant sur la conspiration politique de certaines forces anti-chinoises à l'étranger", a fustigé Wang Wenbin. 

"Cela prouve une fois de plus que le HCDH est devenu le sbire et le complice des Etats-Unis et de l'Occident pour punir (...) des pays en développement." 

- "Complètement dégonflés" - 

Sans les confirmer, le rapport onusien estime par ailleurs "crédibles" les accusations de torture, violences sexuelles voire viols dans les établissements d'internement au Xinjiang.

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Ce texte de près de 50 pages "est complètement illégal et invalide", a fustigé lors d'une conférence de presse régulière Wang Wenbin, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères. 

"Ce rapport est un ramassis de désinformation et un outil politique au service de la stratégie des Etats-Unis et de l'Occident, qui vise à utiliser le Xinjiang pour entraver (le développement) de la Chine", a-t-il souligné. 

Malgré les pressions de Pékin, le Haut-Commissariat des Nations unies pour les droits de l'homme (HCDH) a publié tard mercredi soir ce rapport très attendu sur la situation dans le Xinjiang. 

Mélange d'entretiens réalisés par ses services et d'informations de première ou de seconde main, il évoque la possibilité de "crimes contre l'humanité" dans la région. 

Le Xinjiang et le reste de la Chine ont longtemps été frappés par des attentats sanglants dont le gouvernement accuse des séparatistes et islamistes ouïghours - le principal groupe ethnique de la région. 

En réponse, les autorités ont lancé depuis quelques années une implacable campagne menée au nom de l'antiterrorisme, avec une police militaire omniprésente, des contrôles d'identité généralisé et un vaste réseau de caméras de surveillance. 

- "Conspiration" -

Des études occidentales accusent Pékin d'avoir interné plus d'un million de Ouïghours et de membres d'autres groupes ethniques musulmans dans des "camps de rééducation", voire d'imposer du "travail forcé" ou des "stérilisations forcées". 

La Chine dénonce des rapports biaisés et parle de "centres de formation professionnelle" destinés à développer l'emploi et à éradiquer l'extrémisme. Elle dément toute "stérilisation forcée", disant uniquement appliquer la politique nationale de limitation des naissances. 

Le rapport de l'ONU ne corrobore pas le chiffre d'un million de personnes mais affirme "qu'une proportion significative" des Ouïghours et membres de minorités musulmanes du Xinjiang ont été internés. 

Il décrit un "schéma de détention arbitraire à grande échelle" dans la région "au moins de 2017 à 2019" dans des établissements placés sous haute sécurité. 

"L'ampleur de la détention arbitraire et discriminatoire de membres des Ouïghours et d'autres groupes à prédominance musulmane (...) peut constituer des crimes internationaux, en particulier des crimes contre l'humanité", indique le rapport. 

Sans surprise, Pékin a condamné les termes employés. 

"Le HCDH a créé de toutes pièces ce rapport, s'appuyant sur la conspiration politique de certaines forces anti-chinoises à l'étranger", a fustigé Wang Wenbin. 

"Cela prouve une fois de plus que le HCDH est devenu le sbire et le complice des Etats-Unis et de l'Occident pour punir (...) des pays en développement." 

- "Complètement dégonflés" - 

Sans les confirmer, le rapport onusien estime par ailleurs "crédibles" les accusations de torture, violences sexuelles voire viols dans les établissements d'internement au Xinjiang.

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