Opposée au Maroc en demi-finale du Mondial, l’équipe de France s’apprête à affronter la meilleure défense du tournoi, avec à la clef une deuxième qualification en finale d’affilée.
« Dans ce genre de compétition, entre faire le spectacle et gagner, atteindre ses objectifs, il faut choisir. Et nous, on a choisi. » Pour atteindre la demi-finale de la Coupe du monde au Qatar – une première pour un pays africain –, le sélectionneur marocain, Walid Regragui, a transformé son équipe en véritable coffre-fort. D’une étanchéité à toute épreuve, ses Lions de l’Atlas opposent une cuirasse imperméable à tous leurs adversaires depuis le début du tournoi.
« On est le Rocky de cette Coupe du monde » : le Maroc annihile le Portugal et se hisse en demi-finale du Mondial
A l’instar de la Grèce d’Otto Rehhagel en 2004, ou de la Zambie d’Hervé Renard en 2012, vainqueures surprises de leurs compétitions continentales, le Maroc sculpte son parcours sur son assise défensive : « On sait où on va », assénait Walid Regragui au sortir de la victoire des siens en phase de groupes contre la Belgique. L’équipe de France, que le Maroc affronte mercredi 14 décembre en demi-finales de la Coupe du monde (20 heures, heure métropolitaine), est prévenue.
Tour à tour, les artistes croates, la « génération dorée » belge, le tiki-taka espagnol et les Portugais se sont échinés, en vain, à chercher la combinaison permettant d’ouvrir le coffre marocain. Depuis la prise de fonction du technicien franco-marocain en septembre, aucun adversaire du Maroc n’est d’ailleurs parvenu à prendre à défaut la muraille rouge ; à l’exception du Canada, lors du troisième match de groupes, encore s’agissait-il d’un but contre son camp du défenseur Nayef Aguerd (2-1).