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Guerre en Ukraine : Biden promet à Zelen

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« systèmes perfectionnés » de défense aérienne



Deux jours après l’explosion qui a sérieusement endommagé le pont russe de Crimée, des bombardements russes meurtriers, d’une ampleur inégalée depuis des mois, ont frappé Kiev et d’autres villes d’Ukraine. Le président américain a condamné la « brutalité absolue » 

des bombardements russes et son secrétaire d’État Antony Blinken a assuré l’Ukraine du « soutien » de Washington après ces « horribles frappes ». En soutien, Joe Biden a promis ce lundi à Volodymyr Zelensky des « systèmes perfectionnés » de défense aérienne. « La défense antiaérienne est actuellement la priorité numéro un de notre coopération en matière de défense », a souligné le président ukrainien. Les frappes ont fait 

au moins 11 morts et 89 blessés en Ukraine, selon le dernier bilan de la police. Le Premier ministre Denis Chmygal a indiqué que 11 infrastructures importantes avaient été endommagées dans huit régions, en plus de la capitale. « Ils veulent détruire le système énergétique », a estimé Volodymyr Zelensky, alors que des coupures d’électricité affectaient de nombreuses régions. Vladimir Poutine a justifié ces bombardements « massifs » par l’attaque « terroriste » de Kiev contre le pont reliant la Russie à la Crimée. À la suite de ces frappes, l’Ukraine a annoncé arrêter ses exportations d’électricité à destination de l’Europe. La Russie, « un État terroriste » selon l’ambassadeur de l’Ukraine à l’ONU Ces bombardements ont suscité de nombreuses réactions. L’Union européenne a estimé qu’ils s’apparentaient à des « crimes de guerre » dont les responsables devront « rendre compte », appelant le Bélarus à « ne pas être partie à l’agression brutale menée par la Russie ». Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a dénoncé « une escalade inacceptable ». À la frontière nord de l’Ukraine, la Biélorussie faisait craindre l’ouverture d’un nouveau front. Allié de Moscou mais s’étant jusque-là gardé d’envoyer ses troupes en soutien à Moscou, le président biélorusse Alexandre Loukachenko a accusé Kiev de préparer une attaque contre son pays, ajoutant qu’en conséquence Minsk et Moscou allaient déployer des troupes russo-biélorusses, sans préciser leur localisation. Il a aussi a accusé la Pologne, la Lituanie et l’Ukraine de préparer des attaques « terroristes » et un « soulèvement militaire » dans son pays. « Ils essaient de nous détruire tous, de nous effacer de la surface de la terre », a réagi le président ukrainien lundi matin alors que les missiles russes frappaient les villes ukrainiennes. Mais

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Deux jours après l’explosion qui a sérieusement endommagé le pont russe de Crimée, des bombardements russes meurtriers, d’une ampleur inégalée depuis des mois, ont frappé Kiev et d’autres villes d’Ukraine. Le président américain a condamné la « brutalité absolue » 

des bombardements russes et son secrétaire d’État Antony Blinken a assuré l’Ukraine du « soutien » de Washington après ces « horribles frappes ». En soutien, Joe Biden a promis ce lundi à Volodymyr Zelensky des « systèmes perfectionnés » de défense aérienne. « La défense antiaérienne est actuellement la priorité numéro un de notre coopération en matière de défense », a souligné le président ukrainien. Les frappes ont fait 

au moins 11 morts et 89 blessés en Ukraine, selon le dernier bilan de la police. Le Premier ministre Denis Chmygal a indiqué que 11 infrastructures importantes avaient été endommagées dans huit régions, en plus de la capitale. « Ils veulent détruire le système énergétique », a estimé Volodymyr Zelensky, alors que des coupures d’électricité affectaient de nombreuses régions. Vladimir Poutine a justifié ces bombardements « massifs » par l’attaque « terroriste » de Kiev contre le pont reliant la Russie à la Crimée. À la suite de ces frappes, l’Ukraine a annoncé arrêter ses exportations d’électricité à destination de l’Europe. La Russie, « un État terroriste » selon l’ambassadeur de l’Ukraine à l’ONU Ces bombardements ont suscité de nombreuses réactions. L’Union européenne a estimé qu’ils s’apparentaient à des « crimes de guerre » dont les responsables devront « rendre compte », appelant le Bélarus à « ne pas être partie à l’agression brutale menée par la Russie ». Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a dénoncé « une escalade inacceptable ». À la frontière nord de l’Ukraine, la Biélorussie faisait craindre l’ouverture d’un nouveau front. Allié de Moscou mais s’étant jusque-là gardé d’envoyer ses troupes en soutien à Moscou, le président biélorusse Alexandre Loukachenko a accusé Kiev de préparer une attaque contre son pays, ajoutant qu’en conséquence Minsk et Moscou allaient déployer des troupes russo-biélorusses, sans préciser leur localisation. Il a aussi a accusé la Pologne, la Lituanie et l’Ukraine de préparer des attaques « terroristes » et un « soulèvement militaire » dans son pays. « Ils essaient de nous détruire tous, de nous effacer de la surface de la terre », a réagi le président ukrainien lundi matin alors que les missiles russes frappaient les villes ukrainiennes. Mais

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