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Guerre en Ukraine

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Depuis une semaine, les habitants de Lyman, dans l'est de l'Ukraine, reprennent peu à peu leurs marques après la libération de la ville, aux prix d'importantes destructions. Chacun se serre les coudes pour affronter l'hiver qui arrive, une solidarité déjà de mise pendant l'occupation russe.


Les habitants de Lyman respirent de nouveau à l'air libre, en ce début octobre, une semaine après la libération de la ville dans l'est de l'Ukraine. L'occupation russe les a forcés à passer le plus clair de leur temps dans les caves des maisons, à l'abri des tirs. La ville de l'est de l'Ukraine est tombée aux mains des forces russes trois mois après le début de l'invasion, le 27 mai. Elle a été reprise le 1er octobre.

>> REPORTAGE. "Ils se composaient comme si la ville était à eux" : à Lyman, reprise aux Russes, les Ukrainiens pansent les jeux de la guerre


Vidéo associée : Guerre en Ukraine : «Les frères qui sont venus nous tuer», à Lyman, le dur retour à la vie après l'occupation russe

Pour ses habitants, ces semaines de privation ont été marquées également par une importante solidarité. "Durant les combats et les bombardements, les gens ont survécu grâce aux partages, décrit Ludmila, ils se serraient les coudes, ils sont restés à Lyman, car ils avaient peur que leur maison soit pillée ou volée. Ils craignaient de ne plus pouvoir revenir ."

Rester n'a pas été une option pour certains. Sans argent ou voiture, ils n'ont pas eu d'autres choix que d'assister impuissant à l'invasion russe. C'est le cas de Sergueï, un boulanger de 22 ans : "Le plus dur, c'est qu'il n'y avait plus rien à manger. On s'est entraidés, entre voisins. On s'échangeait par exemple du pain contre de la viande, du sucre contre des céréales, c'est comme cela qu'on s'en est sortis."


"On a fait corps. Les gens répartissaient ce qu'ils avaient et le partageaient avec les autres. "Alexander, habitant de Lyman France Info

Ce sens du partage se prolonge encore aujourd'hui, surtout avec l'arrivée de l'hiver. Les températures commencent à baisser. De quoi s'inquiéter de ceux qui ont perdu leur habitation dans les bombardements. Celle d'Alexandre a été éventrée et les murs sont calcinés. Il a pu trouver une solution pour lui et sa famille : "Au bout de la rue, il y a une petite maison, la propriétaire est partie et elle nous l'a prêtée. Elle nous a autorisé à y passer l'hiver."

Une semaine après la libération de Lyman, les habitants se débattent toujours dans la plus grande pauvreté. L'aide humanitaire n'arrive qu'au compte-goutte et le secteur reste dangereux : des mines et des obus non explosés sont éparpillés aux alentours de la ville.





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Depuis une semaine, les habitants de Lyman, dans l'est de l'Ukraine, reprennent peu à peu leurs marques après la libération de la ville, aux prix d'importantes destructions. Chacun se serre les coudes pour affronter l'hiver qui arrive, une solidarité déjà de mise pendant l'occupation russe.


Les habitants de Lyman respirent de nouveau à l'air libre, en ce début octobre, une semaine après la libération de la ville dans l'est de l'Ukraine. L'occupation russe les a forcés à passer le plus clair de leur temps dans les caves des maisons, à l'abri des tirs. La ville de l'est de l'Ukraine est tombée aux mains des forces russes trois mois après le début de l'invasion, le 27 mai. Elle a été reprise le 1er octobre.

>> REPORTAGE. "Ils se composaient comme si la ville était à eux" : à Lyman, reprise aux Russes, les Ukrainiens pansent les jeux de la guerre


Vidéo associée : Guerre en Ukraine : «Les frères qui sont venus nous tuer», à Lyman, le dur retour à la vie après l'occupation russe

Pour ses habitants, ces semaines de privation ont été marquées également par une importante solidarité. "Durant les combats et les bombardements, les gens ont survécu grâce aux partages, décrit Ludmila, ils se serraient les coudes, ils sont restés à Lyman, car ils avaient peur que leur maison soit pillée ou volée. Ils craignaient de ne plus pouvoir revenir ."

Rester n'a pas été une option pour certains. Sans argent ou voiture, ils n'ont pas eu d'autres choix que d'assister impuissant à l'invasion russe. C'est le cas de Sergueï, un boulanger de 22 ans : "Le plus dur, c'est qu'il n'y avait plus rien à manger. On s'est entraidés, entre voisins. On s'échangeait par exemple du pain contre de la viande, du sucre contre des céréales, c'est comme cela qu'on s'en est sortis."


"On a fait corps. Les gens répartissaient ce qu'ils avaient et le partageaient avec les autres. "Alexander, habitant de Lyman France Info

Ce sens du partage se prolonge encore aujourd'hui, surtout avec l'arrivée de l'hiver. Les températures commencent à baisser. De quoi s'inquiéter de ceux qui ont perdu leur habitation dans les bombardements. Celle d'Alexandre a été éventrée et les murs sont calcinés. Il a pu trouver une solution pour lui et sa famille : "Au bout de la rue, il y a une petite maison, la propriétaire est partie et elle nous l'a prêtée. Elle nous a autorisé à y passer l'hiver."

Une semaine après la libération de Lyman, les habitants se débattent toujours dans la plus grande pauvreté. L'aide humanitaire n'arrive qu'au compte-goutte et le secteur reste dangereux : des mines et des obus non explosés sont éparpillés aux alentours de la ville.





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