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HRW accuse l'armée congolaise

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Des unités de l'armée congolaise ont soutenu des groupes armés impliqués dans de graves exactions selon Human Rights Watch.

Selon Human Rights Watch, entre mai et août 2022, l'armée congolaise a combattu les rebelles du mouvement M23 soutenu par le Rwanda dans la province du Nord-Kivu aux côtés d'une coalition de milices congolaises ainsi que des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR).

Dans certains cas, des officiers de l'armée congolaise ont apporté un soutien direct aux groupes armés. Depuis la fin du mois d'août, la plupart de ces groupes se sont retirés de leurs positions sur la ligne de front.

"Des unités de l'armée congolaise recourent de nouveau à la pratique discréditée et préjudiciable consistant à utiliser des groupes armés responsables d'abus comme supplétifs", estime Thomas Fessy, chercheur principal pour la RDC à Human Rights Watch.

Depuis juin, Human Rights Watch dit avoir mené des entretiens avec cinq combattants de groupes armés, sept témoins d'abus et membres des familles de victimes, ainsi qu'avec des activistes, des responsables civils et militaires congolais, des membres du personnel des Nations Unies et des travailleurs humanitaires.

Les 8 et 9 mai, toujours selon HRW, les chefs de plusieurs groupes armés congolais, certains étant rivaux, se sont rencontrés dans la ville isolée de Pinga et ont conclu un pacte de non-agression, formant ainsi une coalition "patriotique" pour joindre leurs forces à celles de l'armée congolaise contre "l'agresseur", c'est-à-dire le M23.

Ces groupes comprenaient l'Alliance des patriotes pour un Congo libre et souverain de Janvier Karairi, la Coalition des mouvements pour le changement de Dominique Ndaruhuste dit "Domi", la faction Nduma défense du Congo-Rénové de Guidon Mwisa Shimirai et l'Alliance des nationalistes congolais pour la défense des droits humains de Jean-Marie Bonane

"Des groupes tristement célèbres"

Tous ces groupes armés selon l'ONG, sont tristement connus pour leurs violations des droits humains dans leurs fiefs respectifs. Le chef du NDC-R, Guidon, demeure sous sanctions onusiennes et les autorités congolaises ont émis un mandat d'arrêt à son rencontre en 2019 pour recrutement d'enfants, insurrection et le crime contre l'humanité.

Human Rights Watch dit avoir reçu des informations vraisemblablement selon requises, des membres de l'armée congolaise, appartenant au 3411ème régiment, avaient fourni plus d'une détenue de caisses de munitions aux combattants des FDLR à Kazaroho, l'un de leurs bastions dans le Parc national des Virunga, le 21 juillet.


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Des unités de l'armée congolaise ont soutenu des groupes armés impliqués dans de graves exactions selon Human Rights Watch.

Selon Human Rights Watch, entre mai et août 2022, l'armée congolaise a combattu les rebelles du mouvement M23 soutenu par le Rwanda dans la province du Nord-Kivu aux côtés d'une coalition de milices congolaises ainsi que des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR).

Dans certains cas, des officiers de l'armée congolaise ont apporté un soutien direct aux groupes armés. Depuis la fin du mois d'août, la plupart de ces groupes se sont retirés de leurs positions sur la ligne de front.

"Des unités de l'armée congolaise recourent de nouveau à la pratique discréditée et préjudiciable consistant à utiliser des groupes armés responsables d'abus comme supplétifs", estime Thomas Fessy, chercheur principal pour la RDC à Human Rights Watch.

Depuis juin, Human Rights Watch dit avoir mené des entretiens avec cinq combattants de groupes armés, sept témoins d'abus et membres des familles de victimes, ainsi qu'avec des activistes, des responsables civils et militaires congolais, des membres du personnel des Nations Unies et des travailleurs humanitaires.

Les 8 et 9 mai, toujours selon HRW, les chefs de plusieurs groupes armés congolais, certains étant rivaux, se sont rencontrés dans la ville isolée de Pinga et ont conclu un pacte de non-agression, formant ainsi une coalition "patriotique" pour joindre leurs forces à celles de l'armée congolaise contre "l'agresseur", c'est-à-dire le M23.

Ces groupes comprenaient l'Alliance des patriotes pour un Congo libre et souverain de Janvier Karairi, la Coalition des mouvements pour le changement de Dominique Ndaruhuste dit "Domi", la faction Nduma défense du Congo-Rénové de Guidon Mwisa Shimirai et l'Alliance des nationalistes congolais pour la défense des droits humains de Jean-Marie Bonane

"Des groupes tristement célèbres"

Tous ces groupes armés selon l'ONG, sont tristement connus pour leurs violations des droits humains dans leurs fiefs respectifs. Le chef du NDC-R, Guidon, demeure sous sanctions onusiennes et les autorités congolaises ont émis un mandat d'arrêt à son rencontre en 2019 pour recrutement d'enfants, insurrection et le crime contre l'humanité.

Human Rights Watch dit avoir reçu des informations vraisemblablement selon requises, des membres de l'armée congolaise, appartenant au 3411ème régiment, avaient fourni plus d'une détenue de caisses de munitions aux combattants des FDLR à Kazaroho, l'un de leurs bastions dans le Parc national des Virunga, le 21 juillet.


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