blessés alors que les manifestations se poursuivent

Les autorités iraniennes ont déclaré samedi qu’un atelier pénitentiaire avait été incendié « après une bagarre entre un certain nombre de prisonniers condamnés pour crimes financiers et vol ». Evin détient de nombreux détenus faisant face à des accusations de sécurité, y compris des Iraniens ayant la double nationalité. Un garçon appelle la police après avoir pêché un vieux sac et regardé à l’intérieurAdTrucs et astucesLa justice iranienne a déclaré que quatre des personnes blessées dans l’incendie de samedi étaient dans un état critique et que les personnes tuées étaient mortes de l’inhalation de fumée, ont rapporté les médias d’Etat iraniens. Plus tôt, la télévision d’État avait diffusé une vidéo montrant apparemment que le calme était revenu dans l’établissement. Les manifestations déclenchées par la mort de Mahsa Amini, 22 ans, alors qu’elle était sous la garde de la police des mœurs iranienne le 16 septembre, se sont transformées en l’un des défis les plus audacieux pour les dirigeants religieux depuis la révolution de 1979 et ont été confrontées à une répression brutale de l’État. Selon les groupes de défense des droits de l’homme, au moins 240 manifestants ont été tués, dont 32 mineurs. Les autorités n’ont pas publié de bilan des morts. Les manifestations se sont poursuivies dimanche dans plusieurs universités, notamment dans les villes de Tabriz et Rasht, avec un lourd déploiement de la police anti-émeute. Des vidéos postées sur les réseaux sociaux montraient des étudiants d’une université de Téhéran scandant : « L’Iran est devenu une grande prison. La prison d’Evin est devenue un abattoir. »

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