Liz Truss a été nommée Première ministre du Royaume-Uni. Celle qui succède à Boris Johnson a été officiellement invitée par la reine Elizabeth II à former un nouveau gouvernement. Ce mardi en fin d’après-midi, Liz Truss a prononcé un discours devant le 10, Downing Street, à Londres. Face à des dizaines de députés, l’ancienne cheffe de la diplomatie britannique a promis de sortir le Royaume-Uni de « la tempête », relaie l’AFP. « Aussi forte que soit la tempête, je sais que le peuple britannique est plus fort. (...) Je suis convaincue qu'ensemble, nous pouvons surmonter la tempête et reconstruire notre économie », a-t-elle déclaré.
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Un « plan audacieux » imminent
Liz Truss a estimé qu’il ne fallait pas « être intimidé par les défis auxquels nous sommes confrontés », promettant un « plan audacieux » en matière d’économie qui devrait commencer dès « cette semaine ». D’après plusieurs médias britanniques, la Première ministre devrait annoncer ce jeudi un plan de plusieurs dizaines de milliards de livres pour geler les prix de l'électricité et du gaz, censés augmenter de 80 % en octobre.
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Pas d’hommes « blancs » aux quatre principaux postes du gouvernement
La nouvelle leader a donc commencé à former son gouvernement. Et certains noms sont déjà tombés. Pour la première fois, les quatre principaux postes de l’exécutif, à savoir le Premier ministre, les Finances, l'Intérieur et les Affaires étrangères, ne sont pas occupés à des « hommes blancs », relate l’AFP. En effet, Liz Truss a nommé James Cleverly au ministère des Affaires étrangères. L’ex-secrétaire d'État, âgé de 53 ans, est né d’une mère originaire de Sierra Leone. Pour l'Intérieur, Liz Truss a choisi l’ancienne avocate Suella Braverman, qui sera aussi en charge du dossier des traversées illégales de migrants dans la Manche.