Banner Image

All Services

Writing & Translation Articles & News

la prolongation du mandat de la force

$25/hr Starting at $25

Cette décision, issue du 21e sommet de l'EAC qui s'est tenu à Bujumbura ce mercredi (31.05.2023), est mal acceptée par les habitants du Nord-Kivu qui espéraient une fin prochaine de cette mission dont ils critiquent le peu d'efficacité face aux rebelles du M23.

C'est donc finalement le 8 septembre que la mission de la force régionale de l'EAC prendra fin en République démocratique du Congo. Trois mois supplémentaires difficiles à accepter pour Justin Bizimana, un acteur de la société civile du Nord-Kivu. Celui-ci pense que les forces de l'EAC aggravent le risque de division du pays.

"Le M23 est en train de se réorganiser pour poursuivre les attaques sur d'autres entités, et les éléments de l'EAC sont en manœuvres avec le M23. Leur ajouter trois mois de mandat, c'est comme leur permettre de finaliser leur plan qui n'est autre que la balkanisation de notre pays" explique Justin Bizimana.

Un manque de confiance

Les autorités de Kinshasa ont annoncé que l'armée congolaise sera chargée de superviser le processus de démobilisation des rebelles qui devrait débuter par leur cantonnement dans le camp de Rumangabo, en territoire de Rutshuru.


Mais Jacques Sinzahera, activiste du mouvement Amka Kongo, ne fait pas confiance lui non plus aux forces étrangères de la Communauté d'Afrique de l'Est.

"Notre attente était de voir le gouvernement signer le départ effectif de cette force régionale qui est une force de plus comme la Monusco. On ne voulait pas qu'il y ait prolongation, même d'une journée. Comme nos dirigeants ne nous écoutent pas, nous devons tous nous lever pour chasser cette force régionale criminelle qui est en train de coopérer avec les terroristes, afin d'endeuiller de plus en plus notre population" déplore-t-il.


Le gouvernement appelé à prendre ses responsabilités

Vascos Saasita, analyste sociopolitique, n'adhère pas à cette théorie complotiste mais il estime tout de même que l'Etat congolais doit compter sur son armée, et non plus sur l'aide des pays voisins, pour récupérer le contrôle de son territoire.


Il rappelle que : "Il était question que ces éléments du M23 quittent le territoire congolais pour reprendre leur position initiale et que, au cas où cette force ne respecterait pas cet ultimatum, la force régionale avait le mandat de contraindre par la force ce groupe, le M23, à se retirer. Mais aujourd'hui, cette force de l'EAC est revenue comme une mission d'observation, il faut maintenant que le gouvernement congolais prenne ses responsabilités car le rétablissement de la paix est justement de l'apanage des FARDC."

Selon l'esprit du communiqué final du sommet de l'EAC, le départ de la force régionale, fixé au 8 septembre, pourrait être anticipé au terme d'une évaluation prévue le 15 juin prochain.

Auteur: Nety Zaidi Zanem

About

$25/hr Ongoing

Download Resume

Cette décision, issue du 21e sommet de l'EAC qui s'est tenu à Bujumbura ce mercredi (31.05.2023), est mal acceptée par les habitants du Nord-Kivu qui espéraient une fin prochaine de cette mission dont ils critiquent le peu d'efficacité face aux rebelles du M23.

C'est donc finalement le 8 septembre que la mission de la force régionale de l'EAC prendra fin en République démocratique du Congo. Trois mois supplémentaires difficiles à accepter pour Justin Bizimana, un acteur de la société civile du Nord-Kivu. Celui-ci pense que les forces de l'EAC aggravent le risque de division du pays.

"Le M23 est en train de se réorganiser pour poursuivre les attaques sur d'autres entités, et les éléments de l'EAC sont en manœuvres avec le M23. Leur ajouter trois mois de mandat, c'est comme leur permettre de finaliser leur plan qui n'est autre que la balkanisation de notre pays" explique Justin Bizimana.

Un manque de confiance

Les autorités de Kinshasa ont annoncé que l'armée congolaise sera chargée de superviser le processus de démobilisation des rebelles qui devrait débuter par leur cantonnement dans le camp de Rumangabo, en territoire de Rutshuru.


Mais Jacques Sinzahera, activiste du mouvement Amka Kongo, ne fait pas confiance lui non plus aux forces étrangères de la Communauté d'Afrique de l'Est.

"Notre attente était de voir le gouvernement signer le départ effectif de cette force régionale qui est une force de plus comme la Monusco. On ne voulait pas qu'il y ait prolongation, même d'une journée. Comme nos dirigeants ne nous écoutent pas, nous devons tous nous lever pour chasser cette force régionale criminelle qui est en train de coopérer avec les terroristes, afin d'endeuiller de plus en plus notre population" déplore-t-il.


Le gouvernement appelé à prendre ses responsabilités

Vascos Saasita, analyste sociopolitique, n'adhère pas à cette théorie complotiste mais il estime tout de même que l'Etat congolais doit compter sur son armée, et non plus sur l'aide des pays voisins, pour récupérer le contrôle de son territoire.


Il rappelle que : "Il était question que ces éléments du M23 quittent le territoire congolais pour reprendre leur position initiale et que, au cas où cette force ne respecterait pas cet ultimatum, la force régionale avait le mandat de contraindre par la force ce groupe, le M23, à se retirer. Mais aujourd'hui, cette force de l'EAC est revenue comme une mission d'observation, il faut maintenant que le gouvernement congolais prenne ses responsabilités car le rétablissement de la paix est justement de l'apanage des FARDC."

Selon l'esprit du communiqué final du sommet de l'EAC, le départ de la force régionale, fixé au 8 septembre, pourrait être anticipé au terme d'une évaluation prévue le 15 juin prochain.

Auteur: Nety Zaidi Zanem

Skills & Expertise

Article WritingBlog WritingBusiness JournalismHow to ArticlesInvestigative ReportingJournalismJournalistic WritingMagazine ArticlesNewsletters

0 Reviews

This Freelancer has not received any feedback.