Il présente le JT de France 2 depuis plus d'une décennie. Une longévité qui en dit long sur sa capacité de travail. "L’incarnation du 20 heures impose une responsabilité. Je suis un journaliste d’idées, pas un idéologue. Je travaille avec une rédaction de service public ayant le factuel pour ligne de conduite et non l’opinion", argue le journaliste. Une profession que Laurent Delahousse espère incarner avec élégance et retenue. "Je ne me reconnais pas dans l’hystérie médiatique, la culture du clash et les certitudes assénées qui alimentent en continu les passions tristes et la confusion", confie celui qui s'inquiète de l'évolution du métier. Il en est "nostalgique". Il fustige "le rabotage perpétuel des moyens financiers et humains du service public et l’information envisagée comme un commerce, une téléréalité éditorialisée en fonction des audiences". Le pudique de naissance s'est érigé sur sa tradition familiale. Il la décrit fondée sur des valeurs de travail, d'accueil et d'honnêteté.