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Les putschistes

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Les putschistes en échec face aux djihadistes 

Les putschistes maliens et burkinabè sont arrivés au pouvoir en justifiant leur coup de force par l'incapacité des autorités civiles de restaurer la sécurité sur le territoire. Mais les chiffres que la DW a rassemblés, en grande partie grâce au travail de l'Acled (Armed Conflict Location & Event Data Project), montrent que l'action des militaires n'a apporté aucun résultat sur ce point

Pire encore, les massacres de civils ont augmenté, surtout au Mali.

Le colonel Assimi Goïta, à la tête de la junte qui a pris le pouvoir à Bamako, ou encore le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, qui dirige les putschistes à Ouagadougou, ont beau affirmer que leur armée remporte des victoires sur le terrain, les chiffres contredisent pour l'instant leurs déclarations.

La courbe ci-dessous montre que les attaques de groupes rebelles, djihadistes ou autres, n'ont pas diminué depuis le premier coup d'Etat au Mali du 18 août 2020. Au contraire, elles ont augmenté en 2021 et les prévisions du Centre d'études stratégiques pour l'Afrique sont pessimistes.

Même en se contentant des chiffres actuels de l'Acled, soit 349 attaques de groupes rebelles, les cinq premiers mois de l'année sont pires que 2021, déjà une année noire en matière de violences.

Mais qui pourrait espérer que les militaires au pouvoir résolvent un problème qui dure depuis des années et, il faut bien le dire, dont ils ne sont pas responsables ?

Car la litanie des massacres, celle de l'horreur, se répète au Mali. Comme l'attaque du village d'Ogossagou, proche de Mopti, dans le centre du pays.

 


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Les putschistes en échec face aux djihadistes 

Les putschistes maliens et burkinabè sont arrivés au pouvoir en justifiant leur coup de force par l'incapacité des autorités civiles de restaurer la sécurité sur le territoire. Mais les chiffres que la DW a rassemblés, en grande partie grâce au travail de l'Acled (Armed Conflict Location & Event Data Project), montrent que l'action des militaires n'a apporté aucun résultat sur ce point

Pire encore, les massacres de civils ont augmenté, surtout au Mali.

Le colonel Assimi Goïta, à la tête de la junte qui a pris le pouvoir à Bamako, ou encore le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, qui dirige les putschistes à Ouagadougou, ont beau affirmer que leur armée remporte des victoires sur le terrain, les chiffres contredisent pour l'instant leurs déclarations.

La courbe ci-dessous montre que les attaques de groupes rebelles, djihadistes ou autres, n'ont pas diminué depuis le premier coup d'Etat au Mali du 18 août 2020. Au contraire, elles ont augmenté en 2021 et les prévisions du Centre d'études stratégiques pour l'Afrique sont pessimistes.

Même en se contentant des chiffres actuels de l'Acled, soit 349 attaques de groupes rebelles, les cinq premiers mois de l'année sont pires que 2021, déjà une année noire en matière de violences.

Mais qui pourrait espérer que les militaires au pouvoir résolvent un problème qui dure depuis des années et, il faut bien le dire, dont ils ne sont pas responsables ?

Car la litanie des massacres, celle de l'horreur, se répète au Mali. Comme l'attaque du village d'Ogossagou, proche de Mopti, dans le centre du pays.

 


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