Si en France, les contaminations dues au Covid-19 continuent de baisser, ce n’est pas le cas à Shanghai où les habitants subissent un confinement particulièrement strict. Un choix politique qui inquiète le médecin Martin Blachier.
Depuis fin mars, la ville de Shanghai a été placée sous un confinement particulièrement strict. Dans l’espoir d’endiguer un nouveau rebond des contaminations de Covid-19, les 25 millions d’habitants de la mégalopole chinoise n’ont pas le droit de sortir de chez eux sous aucun prétexte, le gouvernement préférant faire parvenir des paniers-repas à la population. Une situation qui exaspère les Shanghaïens, lesquels dénoncent des conditions de vie à la limite du supportable. Sur Twitter, le 13 avril dernier, le médecin et chroniqueur télé Martin Blachier a tenu à alerter. « Shanghai, une ville moderne de 26
millions d'habitants souffre de famine en raison d'un confinement strict. [...] Les enfants séparés des parents pour des quarantaines imposées », a-t-il ainsi écrit, citant un article du média Axios, avant d'interpeller les politiques français. « Est-ce que l'Occident condamne ? Faudrait poser la question aux candidats... »
Ce n’est pas la première fois que le chouchou des médias se sert du réseau social pour tirer la sonnette d’alarme. Le 12 avril, il partageait une vidéo sur laquelle on pouvait entendre des cris et des pleurs, qui proviendraient d’habitants malades, mais enfermés chez eux sans accès aux soins, car testés positifs au Covid. « Au moins deux personnes asthmatiques sont décédées après n'avoir pas pu accéder aux hôpitaux faute de test Covid négatif. Les vidéos disponibles sont effrayantes !! », s’insurgeait-il.
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Connu pour son franc-parler, le compagnon de Marie-Estelle Dupont fait souvent part de son avis sur les mesures sanitaires prises par le gouvernement. Fin mars, invité de l’émission de RMC Estelle Midi, il s’agaçait de la politique de dépistage du Covid-19, toujours en vigueur en France. « On dépense aujourd’hui encore 20 millions d’euros pour ce genre de tests, qui ne changent rien. Ça n’a pas empêché le phénomène de vague épidémique », déclarait-il devant Estelle Denis.