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Nathalie Baye :Je vivais dans la hantis

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Nathalie Baye évoque les derniers instants de sa maman : “Je vivais dans la hantise 


Nathalie Baye s’est confiée dans les colonnes du Journal du dimanche sur l’un des drames de sa vie, le décès de sa mère, Denise Coustet, en 1993, des suites d’un cancer. Elle raconte son combat pour le droit de mourir dans la dignité.

L’actrice Nathalie Baye se confie généralement peu sur sa vie privée. Pourtant, dans une interview accordée au Journal du dimanche le 9 août, la maman de Laura Smet s’est longuement livrée. Celle qui souffre de claustrophobie a notamment abordé la fin de vie de sa mère, Denise Coustet, artiste-peintre décédée en 1993 d’un cancer métastasé au cerveau. Si elle pensait déjà au droit à mourir dans la dignité, voir sa mère à l’hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière dans une chambre avec trois lits « attendre » la mort a renforcé son besoin d’en faire l’un de ses combats.

« Je vivais dans la hantise que ma mère entende et comprenne les gémissements, les bruits de douleur, les conversations des malades et des familles autour d’elle », explique-t-elle. Alors, elle s’est décidée à demander au personnel médical de l’hôpital de ne pas prolonger la vie de sa mère au-delà du raisonnable. « Je les ai suppliés. Je me suis presque roulée par terre pour qu’ils libèrent ma mère de toute sa douleur. Le lendemain, elle était morte », raconte-t-elle, avant d’ajouter : « Je suis contre toute forme d’acharnement thérapeutique. Le moment venu, je ne ferai pas subir à ma fille ce que j’ai subi. »

Une relation compliquée avec ses parents

Pourtant, l’ancienne compagne de Johnny Hallyday n’a pas toujours entretenu des rapports faciles avec ses parents. Elle racontait, toujours dans les colonnes du JDD, que plus jeune, lorsqu’elle a démarré sa carrière dans le septième art, ses parents ne l’ont pas du tout soutenue : «Je n’ai jamais eu de compliments de mes parents. » Ces derniers voyaient même sa notoriété d’un très mauvais œil. Au point d’avoir des mots très durs : « Ma mère m’a presque dit que si j’avais réussi dans le cinéma, c’est parce que j’avais fait la pute » 

Son père a mis une vingtaine d’années avant d’ébaucher un compliment. « Mon père m’a, lui, un jour, soufflé, au bout de vingt ans de carrière, que j’étais ‘pas mal’ dans un film », a déclaré Nathalie Baye. Cette dernière n’a gardé aucune rancune. Au contraire. « Je ne leur en veux absolument pas. Quand j’y pense, j’ai même envie de pleurer », a-t-elle conclu. En réussissant à passer outre leur manque de soutien, Nathalie Baye a montré une vraie force de caractère qui lui a permis d’être auprès de sa mère jusqu’à la fin.

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Nathalie Baye évoque les derniers instants de sa maman : “Je vivais dans la hantise 


Nathalie Baye s’est confiée dans les colonnes du Journal du dimanche sur l’un des drames de sa vie, le décès de sa mère, Denise Coustet, en 1993, des suites d’un cancer. Elle raconte son combat pour le droit de mourir dans la dignité.

L’actrice Nathalie Baye se confie généralement peu sur sa vie privée. Pourtant, dans une interview accordée au Journal du dimanche le 9 août, la maman de Laura Smet s’est longuement livrée. Celle qui souffre de claustrophobie a notamment abordé la fin de vie de sa mère, Denise Coustet, artiste-peintre décédée en 1993 d’un cancer métastasé au cerveau. Si elle pensait déjà au droit à mourir dans la dignité, voir sa mère à l’hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière dans une chambre avec trois lits « attendre » la mort a renforcé son besoin d’en faire l’un de ses combats.

« Je vivais dans la hantise que ma mère entende et comprenne les gémissements, les bruits de douleur, les conversations des malades et des familles autour d’elle », explique-t-elle. Alors, elle s’est décidée à demander au personnel médical de l’hôpital de ne pas prolonger la vie de sa mère au-delà du raisonnable. « Je les ai suppliés. Je me suis presque roulée par terre pour qu’ils libèrent ma mère de toute sa douleur. Le lendemain, elle était morte », raconte-t-elle, avant d’ajouter : « Je suis contre toute forme d’acharnement thérapeutique. Le moment venu, je ne ferai pas subir à ma fille ce que j’ai subi. »

Une relation compliquée avec ses parents

Pourtant, l’ancienne compagne de Johnny Hallyday n’a pas toujours entretenu des rapports faciles avec ses parents. Elle racontait, toujours dans les colonnes du JDD, que plus jeune, lorsqu’elle a démarré sa carrière dans le septième art, ses parents ne l’ont pas du tout soutenue : «Je n’ai jamais eu de compliments de mes parents. » Ces derniers voyaient même sa notoriété d’un très mauvais œil. Au point d’avoir des mots très durs : « Ma mère m’a presque dit que si j’avais réussi dans le cinéma, c’est parce que j’avais fait la pute » 

Son père a mis une vingtaine d’années avant d’ébaucher un compliment. « Mon père m’a, lui, un jour, soufflé, au bout de vingt ans de carrière, que j’étais ‘pas mal’ dans un film », a déclaré Nathalie Baye. Cette dernière n’a gardé aucune rancune. Au contraire. « Je ne leur en veux absolument pas. Quand j’y pense, j’ai même envie de pleurer », a-t-elle conclu. En réussissant à passer outre leur manque de soutien, Nathalie Baye a montré une vraie force de caractère qui lui a permis d’être auprès de sa mère jusqu’à la fin.

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