Perquisition en Floride : Donald Trump hurle à la «chasse aux sorcières»
Donald Trump, qui clame son innocence dans chacune de ces affaires et prétend faire l'objet d'une chasse aux sorcières, a vivement dénoncé la perquisition de la police fédérale, à laquelle il n'a pas assisté, dans un communiqué
La perquisition menée par la police fédérale américaine (FBI) au domicile de l'ancien président Donald Trump en Floride, aussi spectaculaire que sans précédent aux Etats-Unis, laisse penser que l'ex-dirigeant fait l'objet d'une enquête du département de la Justice.
Mais il reste de nombreuses questions sans réponse entourant les circonstances et les motivations derrière ce raid. Voici ce que l'on sait à ce stade mardi et les questions que cela soulève.
- Une perquisition spectaculaire
Lundi matin, une trentaine d'agents du FBI selon le fils de Donald Trump, Eric, ont débarqué à la luxueuse résidence de l'ancien président à Mar-a-Lago, en Floride (sud-est). M. Trump se trouvait dans le New Jersey (est) à ce moment-là.
Aucune contrainte n'a été nécessaire car les agents du FBI avaient au préalable notifié le service de protection du président de leur arrivée et des perquisitions, a rapporté la chaîne NBC.
Une fois à l'intérieur, ils ont perquisitionné le domicile pendant plusieurs heures, y compris un coffre-fort selon Donald Trump. Ils ont saisi de nombreux documents en papier, a indiqué le journal en ligne Politico citant une source proche du dossier.
"Jamais rien de comparable n'est arrivé à un ancien président des Etats-Unis", a déclaré M. Trump dans un communiqué lundi, dénonçant un coup de force "ni nécessaire ni approprié" et se disant victime d'une "persécution politique".
- De quoi s'agit-il?
Ni le département de la Justice ni le FBI n'ont fait de commentaire, observant un silence total.
Mais selon des experts, une telle perquisition à l'encontre d'un ancien président, qui pourrait se représenter en 2024, a forcément eu l'aval du ministre de la Justice Merrick Garland et du directeur du FBI Christopher Wray.