27 juillet (Reuters) - Pfizer et son partenaire allemand BioNTech SE ont annoncé mercredi le lancement d'une nouvelle phase de l'étude clinique sur un vaccin modifié contre le COVID-19, ciblant à la fois la souche originelle du coronavirus SARS-CoV-2 et le sous-variant Omicron.
Le géant américain et la biotech allemande précisent qu'ils comptent tester plusieurs nouveaux candidats vaccins anti-COVID-19 améliorés par rapport à la première génération de vaccins, dans l'ojectif d'aboutir à des reponses immunitaires post-vaccination plus solides, plus durables et à plus large spectre. (Version française Myriam Rivet, édité par Bertrand Boucey)
Considéré comme une alternative aux vaccins ARN messager, notamment pour les personnes réticentes à ce type de vaccins et celles qui font l'objet d'une contre-indications, la Haute Autorité de Santé (HAS) avait autorisé le 14 janvier 2022 l'utilisation du vaccin américain Nuvaxovid contre le Covid-19, fabriqué par le laboratoire Novavax.
Depuis le début du mois de mars, il est donc le cinquième vaccin disponible en France. La particularité de ce dernier ? Nuvaxovid repose sur une technologie différente des vaccins actuellement disponibles à ce jour. En effet, selon la HAS, il s’agit d’un vaccin à protéine recombinante. Il utilise la protéine Spike du SARS-CoV-2 associée à un adjuvant et va stimuler la production d’anticorps permettant de neutraliser le virus dans le corps.
Cependant, dans un avis publié le 14 juillet dernier, l'Agence européenne des médicaments (EMA) a alerté sur les effets indésirables liés au vaccin Nuvaxovid car ce dernier pourrait provoquer une réaction allergiques grave, appelée "anaphylaxie".