Le suspect interpellé a été « totalement mis hors de cause » et libéré, dans l'affaire des policiers agressés à Lyon mercredi soir. « L'enquête se poursuit pour identifier, localiser et interpeller les auteurs des faits », a précisé le parquet de Lyon. Cet étranger en situation irrégulière âgé de 26 ans, placé en centre de rétention administrative, devrait tout de même être expulsé, selon Beauvau.Plus tôt dimanche 24 juillet, Gérald Darmanin avait annoncé qu'un « délinquant étranger » avait été arrêté et que celui -ci serait « expulsé ». « Suite à l'inacceptable attaque contre les policiers de Lyon, des opérations de police ont lieu », écrit le ministre de l'Intérieur sur Twitter. « Sur mon instruction, il a été placé en rétention et sera expulsé. Les délinquants étrangers n'ont pas leur place en France », a poursuivi le ministre.
Suite à l'inacceptable attaque contre les policiers de Lyon, des opérations de police ont lieu. Un des délinquants est étranger, il a été interpellé. Sur mon instruction, il a été placé en rétention et sera expulsé. Les délinquants étrangers n'ont pas leur place en France.? Gérald DARMANIN (@GDarmanin) 24 juillet 2022
« En lien avec les événements ou non, connu pour de nombreuses mises en cause : vol, violences, menace de mort sur la personne dépositaire de l'autorité publique détenue, de drogues, violences en réunion ? cet individu n'a rien à faire dans notre pays qui est généreux si on le respecte », a révélé Gérald Darmanin dans un deuxième tweet dimanche après-midi.
À LIRE AUSSIMaintien de l'ordre : qui est responsable ?
Des jets de projectiles
Les deux policiers avaient été blessés mercredi soir à Lyon en tentant d'interpeller une personne suspectée de vol, au milieu d'une foule qui les avait violemment pris à partie, selon une source policière. Sur une vidéo de la scène diffusée sur les réseaux sociaux, on peut voir trois policiers en civil, deux hommes et une femme, essuyer coups et jets de projectiles devant l'entrée d'une supérette dans le quartier sensible de la Guillotière, en centre -ville. Plusieurs responsables politiques de LR et du RN ont fourni cette semaine leur soutien aux policiers.La Première ministre Élisabeth Borne, en déplacement vendredi à Vaulx-en-Velin, avait, de son côté, estimé qu'il fallait « absolument pouvoir sanctionner ces comportements qui ne sont pas acceptables ». « Il faut respecter la République, et ça, ça passe d'abord par le fait de respecter les policiers. Il y aura des moyens supplémentaires. On va naturellement mettre les moyens qu'il faut et si on a besoin de renforcer dans ces quartiers, on le fera », avait-elle déclaré.