Les festivités du jubilé de platine d'Elizabeth II terminées, chaque membre de la famille royale retourne à son quotidien. Pour le prince Harry, ce sera en justice : ce jeudi 9 juin, le petit-fils de la reine a attaqué les éditions du journal britannique du Daily Mail pour "diffamation".
Devant la justice... à nouveau. Ce jeudi 9 juin, l'avocat du prince Harry était à la Haute Cour de Londres, pour une audience préliminaire. Justin Rushbrooke y est allé dans le but de défendre son client, qui porte en justice deux articles publiés en février 2021 et considérés comme "diffamatoires" à ses yeux. D'après un article publié sur TF1info avec l'AFP, une nouvelle bataille s'ouvre entre le duc de Sussex et les éditions dominicale (Mail on Sunday) et numérique (Mail Online) du Daily Mail au Royaume-Uni. Dans leurs articles, ces deux tabloïds ont écrit que le prince Harry aurait "cyniquement" tenté de manipuler l'opinion publique.
Puis, que l'héritier du trône aurait "essayé de garder secret" son recours contre le gouvernement pour obtenir une protection policière en Angleterre. L'affaire remonte à 2020, lorsque Harry et son épouse Meghan ont annoncé leur souhait de devenir "indépendants financièrement" de la famille royale.
En guerre contre les médias depuis 2019
S'il s'est vu retirer ses titres royaux, le prince de Sussex n'était pas prêt à renoncer à sa sécurité personnelle et à celle de sa famille... Proposant au ministère de l'Intérieur britannique de prendre en charge ces frais lorsqu'il est en déplacement au Royaume-Uni, Harry d'Angleterre a obtenu un "non" de la part du gouvernement. Celui-ci argumentait qu'un dispositif de sécurité policière "n'est pas disponible sur la base d'un financement privé", retranscrit l'AFP. Contestant ce refus devant la justice, l'époux de Meghan Markle a rétorqué que cela rendait "sa famille vulnérable", retranscrit le média.
la presse ou le gouvernement. Depuis leur exil en Californie, Meghan et Harry sont plus que jamais en guerre contre les médias. En 2019, le fils de la princesse Diana avait déjà déposé deux plaintes contre les journaux The Sun et The Mirror, pour de "supposées anciennes écoutes téléphoniques", rapportait Le Parisien.