BRUXELLES (Reuters) - La justice belge a ordonné jeudi le maintien en détention pour un mois d'Eva Kaili dans le cadre de l'enquête sur des soupçons de corruption au Parlement européen impliquant le Qatar, a annoncé le parquet fédéral belge. Eva Kaili, qui a été destituée plus tôt ce mois-ci de sa fonction de vice-présidente du Parlement européen après les révélations sur l'un des plus importants
BRUXELLES (Reuters) - La justice belge a ordonné jeudi le maintien en détention pour un mois d'Eva Kaili dans le cadre de l'enquête sur des soupçons de corruption au Parlement européen impliquant le Qatar, a annoncé le parquet fédéral belge.
Eva Kaili, qui a été destituée plus tôt ce mois-ci de sa fonction de vice-présidente du Parlement européen après les révélations sur l'un des plus importants scandales ayant secoué Bruxelles, rejette les accusations à son encontre et a affirmé via son équipe de défense qu'elle était innocente.
La socialiste grecque, âgée de 44 ans, dispose de vingt-quatre heures pour faire appel de cette décision, a indiqué le parquet. Son avocat à Athènes a déclaré à la télévision locale qu'Eva Kaili ne prévoyait pas d'interjeter appel.
Trois autres personnes ont été arrêtées par les autorités belges dans le cadre de cette affaire, dont le compagnon d'Eva Kaili, l'Italien Francesco Giorgi, qui est assistant parlementaire.
Reuters a appris de deux personnes au fait du dossier que Francesco Giorgi aurait admis avoir accepté des pots-de-vin de Doha afin d'influencer les décisions du Parlement européen à l'égard du Qatar.
Doha nie toute malversation.
(Reportage Charlotte Van Campenhout et Bart Meijer à Bruxelles, Eleftherios Papadimas et Renee Maltezou à Athènes; version française Bertrand Boucey, édité par Jean Terzian)