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Réforme des retraites

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64 ou 65 ans ? Le gouvernement s'apprête à dévoiler mardi sa réforme explosive des retraites contre laquelle les syndicats prévoient déjà de manifester, ulcérés à l'idée d'un report de l'âge de départ. «Si Emmanuel Macron veut en faire sa mère des réformes, pour nous ce sera la mère des batailles», prévient le secrétaire général de FO Frédéric Souillot. Même la réformiste CFDT a prévenu : «il n'y aura pas de deal». «Il faut que ce soit clair, même avec des mesures positives sur les carrières longues ou la pénibilité, nous restons opposés à la réforme avec une mesure d'âge», martèle Laurent Berger, son secrétaire général. De quoi amuser Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, qui a ironisé sur «l'exploit» de l'exécutif qui «a réussi à unir les syndicats contre la réforme», pour la première fois depuis 12 ans. Outre l'opposition des syndicats, le gouvernement doit aussi compter avec celle des Français. Plus des deux tiers (68%) se disent défavorables au report à 64 ans, selon un sondage Ifop-Fiducial. 


Car, si rien n'a été officiellement déclaré sur l'âge de départ à la retraite avant la présentation de la réforme mardi prochain, la piste des 64 ans semble se confirmer. Selon L'Opinion, cette option aurait été retenue par l'exécutif, avec un recul de trois mois par génération pour ceux nés après 1968, pour atteindre les 64 ans en 2030. Une tendance cohérente avec la sortie d'Emmanuel Macron en octobre dernier lorsqu'il avait «ouvert la porte» à une retraite à 64 ans, en contrepartie d'un allongement de la durée de cotisation. Idem avec la déclaration d'Élisabeth Borne qui avait assuré, en début de semaine, que le report à 65 ans n'était pas un «totem». Interrogé sur la piste des 64 ans, Gabriel Attal, ministre des Comptes publics, ne la dément pas et confirme qu'elle «fait partie des pistes possibles». «Quel que soit le choix, la réforme permettra le retour à l'équilibre de notre système en 2030, comme s'y est engagée Élisabeth Borne», a déclaré l'ancien porte-parole du gouvernement dans le Journal du dimanche (JDD).

Le report de l'âge de départ à la retraite serait associé à une augmentation de l'allongement de la durée de cotisation, qui passerait à 43 ans avant l'horizon 2035 fixé par la réforme Touraine de 2014 que le gouvernement souhaite accélérer. L'exécutif serait par ailleurs prêt à relever, lors du débat parlementaire, le minimum retraite à 1200 euros pour l'ensemble des retraités et non seulement pour les nouveaux entrants. Sur l'emploi des seniors, un «index» serait mis en place sur le modèle de l'égalité hommes-femmes, avec l'obligation de négocier un accord en cas «d'absence de communication» sur cet index. Sur la pénibilité, le ministre du Travail Olivier Dussopt assure avoir «répondu» aux syndicats réformistes, évoquant «un suivi médical renforcé» pour les «risques ergonomiques». 

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64 ou 65 ans ? Le gouvernement s'apprête à dévoiler mardi sa réforme explosive des retraites contre laquelle les syndicats prévoient déjà de manifester, ulcérés à l'idée d'un report de l'âge de départ. «Si Emmanuel Macron veut en faire sa mère des réformes, pour nous ce sera la mère des batailles», prévient le secrétaire général de FO Frédéric Souillot. Même la réformiste CFDT a prévenu : «il n'y aura pas de deal». «Il faut que ce soit clair, même avec des mesures positives sur les carrières longues ou la pénibilité, nous restons opposés à la réforme avec une mesure d'âge», martèle Laurent Berger, son secrétaire général. De quoi amuser Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, qui a ironisé sur «l'exploit» de l'exécutif qui «a réussi à unir les syndicats contre la réforme», pour la première fois depuis 12 ans. Outre l'opposition des syndicats, le gouvernement doit aussi compter avec celle des Français. Plus des deux tiers (68%) se disent défavorables au report à 64 ans, selon un sondage Ifop-Fiducial. 


Car, si rien n'a été officiellement déclaré sur l'âge de départ à la retraite avant la présentation de la réforme mardi prochain, la piste des 64 ans semble se confirmer. Selon L'Opinion, cette option aurait été retenue par l'exécutif, avec un recul de trois mois par génération pour ceux nés après 1968, pour atteindre les 64 ans en 2030. Une tendance cohérente avec la sortie d'Emmanuel Macron en octobre dernier lorsqu'il avait «ouvert la porte» à une retraite à 64 ans, en contrepartie d'un allongement de la durée de cotisation. Idem avec la déclaration d'Élisabeth Borne qui avait assuré, en début de semaine, que le report à 65 ans n'était pas un «totem». Interrogé sur la piste des 64 ans, Gabriel Attal, ministre des Comptes publics, ne la dément pas et confirme qu'elle «fait partie des pistes possibles». «Quel que soit le choix, la réforme permettra le retour à l'équilibre de notre système en 2030, comme s'y est engagée Élisabeth Borne», a déclaré l'ancien porte-parole du gouvernement dans le Journal du dimanche (JDD).

Le report de l'âge de départ à la retraite serait associé à une augmentation de l'allongement de la durée de cotisation, qui passerait à 43 ans avant l'horizon 2035 fixé par la réforme Touraine de 2014 que le gouvernement souhaite accélérer. L'exécutif serait par ailleurs prêt à relever, lors du débat parlementaire, le minimum retraite à 1200 euros pour l'ensemble des retraités et non seulement pour les nouveaux entrants. Sur l'emploi des seniors, un «index» serait mis en place sur le modèle de l'égalité hommes-femmes, avec l'obligation de négocier un accord en cas «d'absence de communication» sur cet index. Sur la pénibilité, le ministre du Travail Olivier Dussopt assure avoir «répondu» aux syndicats réformistes, évoquant «un suivi médical renforcé» pour les «risques ergonomiques». 

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