le gouvernement a-t-il raison de dire que les députés votent pour ou contre le texte à travers les motions de censure ?
La première ministre, Elisabeth Borne, et le ministre du travail, Olivier Dussopt, affirment qu’approuver ou désapprouver les deux motions de censure soumise au vote lundi à l’Assemblée nationale équivaut à se prononcer sur le projet de loi.
Le première ministre, Elisabeth Borne, à la tribune de l’Assemblée nationale, à Paris, le 16 mars 2023. PASCAL ROSSIGNOL / REUTERS
Alors que l’opposition dénonce un « mépris » et un « déni de démocratie » face à la décision du gouvernement d’actionner l’article 49 alinéa 3 de la Constitution pour faire passer se réforme sur les retraites, le ministre du travail, Olivier Dussopt, a affirmé dans Le Journal du dimanche, dimanche 19 mars, que l’examen des deux motions de censure présentées lundi 20 mars serait synonyme de vote sur cette réforme.
« Nous avons constaté que les garanties n’étaient pas suffisantes pour que ce texte soit adopté », a-t-il justifié, après que l’exécutif a décidé de ne soumettre le texte à l’Assemblée nationale.