"Résistance!", "on est là, même si Macron ne le veut pas", clamaient à la mi-journée les organisations de jeunesse réunies en tête d'un cortège encore immobile.
Les organisateurs ne comptent pas réunir le million ou les deux millions de manifestants - selon les estimations de la police ou de la CGT - qui ont battu le pavé jeudi dans toute la France.
Mais Philippe Juraver, responsable du "réseau des luttes" de LFI, "espère faire mieux qu’en octobre", une référence à la "marche contre la vie chère" organisée par les mélenchonistes et qui avait drainé 140.000 participants d'après les organisateurs, 30.000 selon la police.
Faire mieux n'est pourtant pas gagné. Le mouvement fondé par Jean-Luc Mélenchon a été plus timide dans sa communication pour organiser cette manifestation, préférant se retrancher derrière dix organisations de jeunesse.