Cette année, la chaleur, apparue tôt dans la saison, a contribué à la dissémination d’une très grande quantité de pollens de graminées
ATCHOUM - Cette année, la chaleur, apparue tôt dans la saison, a contribué à la dissémination d’une très grande quantité de pollens de graminées
Nez qui coule, éternuements en cascade, démangeaisons, crises d’asthme… Cette année, les allergiques souffrent particulièrement en raison de conditions météorologiques ayant favorisé la dispersion de fortes concentrations de pollen, une tendance qui devrait s’accentuer avec le réchauffement climatique.
« Ces dernières semaines, j’ai subi des attaques beaucoup plus fortes que les années précédentes à la même époque », raconte à l’AFP Elodie Germain, 43 ans, résidente en Ile-de-France et allergique au pollen depuis l’adolescence. Au point que cette créatrice d’entreprise, qui vient d’acheter une maison de campagne en Normandie, s’est posé la question d’aller y passer des week-ends.
« Dès que j’étais au vert, c’est comme si une vague de pollen déferlait sur moi », explique-t-elle. Elle décrit des symptômes handicapants, entre « un nez qui coule en permanence, des démangeaisons sur tout le visage, le cou et le palais », et – nouveauté – « un asthme nocturne empêchant de dormir ». Associations et allergologues confirment avoir reçu un grand nombre d’appels de la part de patients, même s’il n’est pas possible de quantifier le phénomène.