VU DANS LA PRESSE - Frédéric Leclerc-Imhoff, dont c’était la deuxième mission en Ukraine depuis le début de l’invasion russe, travaillait pour BFM-TV depuis six ans. Il est décrit comme "engagé", "courageux" et "brillant".
Le parquet national antiterroriste (Pnat) a annoncé ce lundi 30 mai l'ouverture d'une enquête pour crimes de guerre après la mort de Frédéric Leclerc-Imhoff, journaliste de BFM-TV tué dans l'est de l'Ukraine alors qu'il couvrait le déplacement d'un convoi humanitaire entre Kramatorsk et Lissitchansk. Qui était-il ?
Âgé de 32 ans, il officiait en tant que journaliste reporter d'images (JRI) pour BFM-TV depuis plus de 6 ans, après avoir travaillé en tant que réalisateur de reportages et de documentaire pour l’agence Capa, détaille . C’était sa deuxième mission en Ukraine depuis le début de l’invasion russe le 24 février. Il y était accompagné de son confrère, Maxime Brandstaetter.
Le directeur général de BFMTV, Marc-Olivier Fogiel a salué son “engagement”, insistant sur le fait que “ce n’était pas une tête brûlée. Il pesait chaque minute de sa mission”. "La première réaction (de sa mère, au téléphone) a été de demander comment allaient Maxime et la fixeuse. Elle savait quel était le métier de son fils (...) avec une forme de fierté", a-t-il ajouté.
Diplômé de l’Institut de Journalisme Bordeaux Aquitaine (IJBA), il est décrit par la Société des journalistes de la chaîne comme un journaliste “formidable, joyeux, enthousiaste, bienveillant et courageux”. Ulysse Gosset, éditorialiste pour BFMTV, évoque sur la chaîne "l’un des plus brillants journalistes de la rédaction, qui connaissait son métier sur le bout des doigts".