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Vidéosurveillances du Stade de France

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La mise en abyme commence à être vertigineuse. Les images de vidéosurveillance qui auraient pu aider à démêler la polémique sur le chaos au Stade de France le 28 mai ont été effacées, faute d’une réquisition de la justice. Un aveu réalisé par le représentant de la Fédération française de football lors de son audition au Sénat jeudi. «Nous avons tout de suite été stupéfaits, c’est très grave», regrette ce vendredi matin sur France Info David Assouline, vice-président PS de la commission des lois de la chambre haute, qui a réalisé ces auditions. «Il y a 220 caméras, c’est énorme. Elles enregistrent en direct 24 heures sur 24», précise-t-il.

Mais le sénateur explique ensuite : «Il n’y a pas de bouton sur lequel il est écrit ‘‘effacer’’. Le Stade de France prévient dans ses contrats qu’il ne peut garder les vidéos dans ses serveurs que sept jours, même si la loi dit un mois. Pourquoi ? Car cela coûte très cher de les garder longtemps. Tous les acteurs qui travaillent avec le Stade de France le savent.» N’importe quel officier de police judiciaire (OPJ) ou procureur de la République aurait pu demander les images de l’organisation de la finale de la Ligue des Champions, selon lui. D’après le Monde, un OPJ a d’ailleurs bien fait la demande desdites images auprès du consortium du Stade de France, mais seulement jeudi soir, soit douze jours après les événements du 28 mai.


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La mise en abyme commence à être vertigineuse. Les images de vidéosurveillance qui auraient pu aider à démêler la polémique sur le chaos au Stade de France le 28 mai ont été effacées, faute d’une réquisition de la justice. Un aveu réalisé par le représentant de la Fédération française de football lors de son audition au Sénat jeudi. «Nous avons tout de suite été stupéfaits, c’est très grave», regrette ce vendredi matin sur France Info David Assouline, vice-président PS de la commission des lois de la chambre haute, qui a réalisé ces auditions. «Il y a 220 caméras, c’est énorme. Elles enregistrent en direct 24 heures sur 24», précise-t-il.

Mais le sénateur explique ensuite : «Il n’y a pas de bouton sur lequel il est écrit ‘‘effacer’’. Le Stade de France prévient dans ses contrats qu’il ne peut garder les vidéos dans ses serveurs que sept jours, même si la loi dit un mois. Pourquoi ? Car cela coûte très cher de les garder longtemps. Tous les acteurs qui travaillent avec le Stade de France le savent.» N’importe quel officier de police judiciaire (OPJ) ou procureur de la République aurait pu demander les images de l’organisation de la finale de la Ligue des Champions, selon lui. D’après le Monde, un OPJ a d’ailleurs bien fait la demande desdites images auprès du consortium du Stade de France, mais seulement jeudi soir, soit douze jours après les événements du 28 mai.


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